La Révolution a entraîné la suppression de la société d'ordres (féodalité, privilèges…), une plus grande division de la propriété foncière, la limitation de l'exercice du pouvoir politique, le rééquilibrage des relations entre l'Église et l'État et la redéfinition des structures familiales. Au bout d'un mois de discussions, sur une motion de l'abbé Sieyès, le tiers état prend l'initiative de vérifier les pouvoirs des députés par bailliage et sénéchaussée en l'absence des ordres privilégiés. Celle-ci permet d'envoyer sous les drapeaux tous les jeunes gens de 18 à 25 ans célibataires ou veufs sans enfants. Mais, en mars 1791, le pape Pie VI condamne les réformes visant l’Église de France, ce qui amène un certain nombre de jureurs à se rétracter. 7 Montesquieu, De l’esprit des Lois, Chapitre VI, paragraphe 17. Jean-Baptiste Carrier est ainsi guillotiné le 26 décembre. Par décret du 27 novembre, le serment est rendu obligatoire pour bénéficier des traitements et pensions versés aux membres du clergé constitutionnel. Après avoir longtemps hésité, les Constituants décrètent un référendum. La nomination des députés appartient donc à une majorité dérisoire. En revanche, le Club des cordeliers[Note 45], dont Jacques-René Hébert est un des membres éminents, se présente autrement plus redoutable : il soutient ce dernier, qui bénéficie déjà d’appuis multiples, même en province et est aussi le chef des « hébertistes Â» ainsi que le fondateur du « père Duchesne Â», seul grand journal populaire, dont les propos, souvent démagogiques et parfois orduriers, sont aussi diffusés grâce à Vincent et à Bouchotte dans les armées de la République[170] ; enfin les « hébertistes Â» ont une grande influence sur la Commune de Paris. Au centre siège une majorité de députés : les « indépendants Â», appelés aussi le Marais ou la Plaine qui sont attachés à la Révolution, mais sans hommes marquants ; leurs opinions sont fluctuantes[126]. Pour sa part, la philosophie des Lumières représente l’arrivée de nouvelles valeurset de nouvelles demandes dans les discours des politiciens et des … À partir de l’automne, les organisations populaires portent ombrage aux autorités et marquent le divorce naissant entre le gouvernement révolutionnaire et le mouvement populaire[184]. La France en cet automne de 1791 n’est menacée par aucune puissance étrangère[99]. Dans le même temps est décrétée l'élection d'une Convention nationale qui, seule, pourra décider de la déchéance du souverain et aura la charge de rédiger une nouvelle constitution[113]. Un Comité ecclésiastique est constitué. La monarchie en dépit de la pression fiscale demeure respectueuse de ces corps intermédiaires jusqu'au coup de force du chancelier Maupeou qui rompt l'équilibre en 1771[22]. À Angers, près de 2 000 femmes sont exécutées ; la répression s’abat aussi sur Saumur[193]. À la suite de la première défaite se profilent, avec les difficultés d’une armée battue, désorganisée et à bout de souffle, des mésententes entre chefs empêchant toute intelligence concertée avec les coalisés. C'est en fait pratiquement l’ensemble du gouvernement patriote (Girondin) du mois de mars 1792 qui est reconduit : Par rapport au précédent, ce référendum permet aux Français de 21 ans, domiciliés et vivant de leur travail, y compris les domestiques et les citoyens « passifs Â» (citoyens qui ne paient pas d’impôts) de voter. Jusqu'à l'été 1790, les intendants qui n’ont pas démissionné continuent d'exercer leurs fonctions, bien que leur étendue ait été considérablement réduite. La loi de Prairial est supprimée le 14 thermidor. Le roi renvoie ses ministres jugés trop libéraux, parmi lesquels Necker, contrôleur des Finances, remercié le 11 juillet et invité à sortir du Royaume[41]. Cette assemblée peut s’appuyer sur les espoirs de la majorité de la Nation, sur les réseaux de « patriotes Â». Enfin le 30 pluviôse-18 février le décret fait l'objet d'une cérémonie au temple de la Raison (Notre-Dame de Paris) sous la houlette de Chaumette, qui suscitera quelques jours après chez Hébert « la grande joie Â» du Père Duchesne[216]. Suite à ce vote, le 13 vendémiaire de l'an IV, les royalistes tentent un coup d'État. L'histoire contemporaine est marquée par les héritages de la Révolution française quand la plupart des mouvements révolutionnaires l'ont perçue comme un événement précurseur[1]. Il laisse la foule pénétrer dans la première cour. Ces événements déclenchent la première émigration : le jeune frère de Louis XVI, le comte d’Artois, les grands du Royaume comme le prince de Condé, le duc de Polignac et le duc d’Enghien. Les débuts de la guerre sont catastrophiques : l'armée française, totalement désorganisée par l'émigration d'une partie des officiers nobles, subit ses premières défaites[Note 19] qui laissent les frontières nord et nord-est dégarnies. Mais leurs applications trop strictes consacrent une séparation trop rigide entre l’exécutif et le législatif ; ainsi, la Constitution ne prévoit rien pour régler les désaccords entre eux[86] et, plus grave, avec le veto royal, les rédacteurs n’ont pas prévu le cas de guerre[87]. S’inspirant des principes des Lumières, elle est une condamnation sans appel de la monarchie absolue et de la société d'ordres et proclame en principe la démocratie juridique et sociale. Mais, dès le 26, des ordres de marche sont délivrés à six régiments et une troupe d'environ 20 000 hommes[39] — une « véritable petite armée Â» â€” est appelée aux abords de la capitale afin de maintenir l'ordre à Paris et à Versailles[40]. Face à cette résistance, le roi invite le 27 juin les trois ordres à débattre ensemble[36]. Suivant une tradition gallicane et janséniste bien ancrée dans une partie de la bourgeoisie parlementaire, en accord avec une partie de l'héritage des Lumières favorable à la laïcisation de la société, les députés n'ont pas demandé au pape son avis sur les réformes du clergé catholique. Pour Michelet, Mignet ou Aulard, elle fut la grande faute de la Révolution française. Le général Custine s’empare de Spire (30 septembre), de Worms (5 octobre), puis de Mayence et de Francfort (les 21 et 22 octobre), ce qui lui permet de tenir la rive gauche du Rhin alors que Dumouriez, en remportant la victoire décisive de Jemmapes le 6 novembre 1792, se rend maître de la Belgique. C’est une nouvelle avancée vers un affermissement du gouvernement révolutionnaire[183]. Les vendéens, qui avaient rédigé des cahiers de doléances, avaient vu d'un bon œil les événements de 1789 ; mais au cours des années qui suivirent, les frustrations se sont accumulées. Une rivalité de compétences l'oppose au Comité de salut public[Note 38]. Le lendemain à l'aube, une partie de la foule menace la famille royale et deux gardes du corps sont tués. Le 24 juin 1793, la Convention adopte une constitution très démocratique et décentralisée, ratifiée par référendum[Note 34]. « La France avant tout » dit-il. Dès 1790, des troubles entre protestants et catholiques avaient éclaté à Nîmes[58]. La période habituellement comprise s'étend entre l'ouverture des États généraux, le 5 mai 1789, et au plus tard le coup d'État de Napoléon Bonaparte le 9 novembre 1799 (18 brumaire de l'an VIII). La Bastille y représente l'arbitraire royal. Les divergences qui sont apparues au printemps de 1792 sur les nécessités de la guerre ont laissé des traces ; ainsi le 10 août 1792, après la victoire de la Commune insurrectionnelle et des sans-culottes, les rivalités entre les deux groupes apparaissent très vite comme un conflit de classes[147] : c’est donc deux façons de concevoir le contenu à donner à la République qui provoque l’affrontement, même si ces différences politiques ne sont pas propres uniquement aux girondins mais reflètent aussi l’état d’esprit de la province[148]. Ils disparaîtront de la scène politique jusqu'à la fin de la Convention -. L'insurrection vendéenne, qui débute à Cholet le 3 mars 1793, est la manifestation intérieure la plus grave que rencontre la Révolution. Emmanuel Joseph Sieyès, né à Fréjus en 1748, devenu prêtre, participe à des discussions et des réunions littéraires et politiques.Il publie Qu'est-ce que le Tiers État, qui devient la base des idées de la Révolution.Il est aussi à l'origine de la création des départements français.Député, il propose de changer les États généraux en Assemblée … Mis à jour le 31 août 2013. La règle de droit fut l’outil de structuration sociale et politique par excellence du Consulat et de l’Empire. La décapitation est l’œuvre d'un garçon cuisinier nommé Desnot. Le 5 mai, le roi ouvre les états généraux. Son rôle est considérable : ce comité a des droits particuliers sur les enquêtes, les arrestations, les prisons ainsi que sur la justice révolutionnaire[158] et trouve son autorité dans la Terreur qu’il cherche à étendre et à perpétuer[159]. Ils s’engagent à ne pas se séparer avant d’avoir donné une Constitution écrite à la France. L'historien Jean Nicolas recense pendant tout le XVIIIe siècle, qu'il appelle le « siècle d'intranquillité Â», pas moins de 8 528 révoltes de communautés paysannes qui se politisent de plus en plus[12]. Les États généraux s'ouvrent le 5 mai 1789, c'est le début de la Révolution française. En effet depuis l’automne 1793, dénoncée par deux montagnards (Fabre le 27 septembre et Chabot le 14 novembre) auprès des Comités[pas clair], la « faction hébertiste Â» est soupçonnée de tremper dans une vaste « conspiration de l’étranger Â»[220] que le pouvoir ne veut cependant pas ébruiter de crainte de discréditer et de rompre l’unité de la Montagne[Note 60] ; à cette période, Robespierre ne veut pas s’attaquer à la Commune de Paris, forteresse sans-culotte, soutenue par certains membres des Comités de gouvernement soucieux de protéger Hébert[221]. Frédéric Bluche, Stéphane Rials, Jean Tulard. En 1773, dans le port de Boston, des colons américains prennent d'assaut des navires britanniques transportant du thé et jettent la cargaison à l'eau.Cet acte de désobéissance civile montre le désaccord des patriotes face aux taxes britanniques.On donnera le nom de Boston Tea Party à cet évènement important de l'histoire américaine. Des rumeurs d'arrestation des députés du Tiers circulent alors à Versailles, à Paris et en province[38]. Le 25 vendémiaire de l'an III, les modérés de la Convention mettent à mal l'organisation des jacobins en parvenant à faire interdire l'affiliation des clubs entre eux. La Constitution de 1791, achevée le 3 septembre, est acceptée le 13 par le roi qui prête serment de fidélité le lendemain[84]. Malgré le principe de la séparation des pouvoirs, c’est la Convention qui va juger le roi ; ainsi, le procès qui commence le 11 décembre 1792 sera le début d’une lutte à mort entre girondins et montagnards pour le contrôle de l’Assemblée et de la Révolution[134]. L'expédition en Égypte a comme objectif de couper la route des Indes au Royaume-Uni, mais les directeurs ne sont pas mécontents d'éloigner l'encombrant soutien du Corse qui ne cache pas son appétit de pouvoir. Entre 1797 et 1799, presque toute la péninsule italienne est transformée en républiques sœurs avec des régimes et des institutions calquées sur celles de la France. Mazeau Guillaume, "Penser avec le genre: trouble dans la citoyenneté". Tout d'abord supprimée sous réserve de rachat, elle sera définitivement supprimée, sans compensation, en avril 1790. Elles se déroulent pour certaines jusqu'en février 1792[93]. Pendant toute la durée du Directoire, l'instabilité politique est incessante. Danton, qui a refusé de fuir (« On n’emporte pas la patrie à la semelle de ses souliers ! L'entrée en guerre de la Prusse aux côtés de l'Autriche est décidée par le roi Frédéric-Guillaume II contre l'avis de son oncle le prince Henri ; ce dernier avait personnellement discuté des propositions de réforme avec Necker pendant l'hiver 1788/1789 à Paris et était un sympathisant de la révolution constitutionnelle, tout comme Philippe Égalité[115]. C'est à partir de cette citation… Le danger est réel de voir, à l’intérieur, le mouvement pousser les nombreux Français qui sont restés fidèles à leur religion de rejeter la Révolution et, à l’extérieur, d’effrayer les états étrangers qui sont restés neutres et en paix avec la République. La Révolution française « diffère des autres révolutions par ses exigences universalistes en ce qu'elle est destinée à bénéficier à toute l'humanité[2] Â». Le 17 septembre 1793 la terreur légale est instaurée avec la loi des suspects. Le pouvoir ne prend pas clairement position sur les modalités du vote. Pour des historiens comme Albert Soboul ou François Furet et Denis Richet, Jacques Roux s’activait avec désintéressement et sincérité à soulager la vie du petit peuple sans-culottes. Utilisés d’abord comme bons du Trésor, ils reçoivent un cours forcé en avril 1790 pour devenir une véritable monnaie. Il élit ses représentants qui siègent à l'assemblée. Pendant que les soldats mouraient sur les champs de … C’est la fin de la société d'Ancien Régime. Son discours met en garde contre tout esprit d'innovation ; celui de Necker n'aborde que les questions financières. Avant de se séparer, le 20 septembre 1792, l’Assemblée législative décide de laïciser l'état civil, qui devra désormais être tenu par les communes, d’autoriser le divorce et décrète le renouvellement complet de la Commune insurrectionnelle de Paris. Paris, Jean-Pierre Monza, 1989. pp. Une autre panthéonisation révèle mieux encore la complexité des mois qui suivent le 9 thermidor. Depuis 1789 ils ont fait leur apprentissage politique dans les assemblées communales et départementales. Les nouveaux curés s'installent à partir de février à Paris ; en province, les élections sont plus tardives et marquées par une forte abstention. Il est guillotiné le lendemain, le 28 juillet 1794, avec Georges Couthon, Saint-Just et ses principaux partisans. Elle fait cesser les incertitudes que le gouvernement provisoire mettait dans les relations extérieures, dans la situation intérieure et militaire de la République. Les nouvelles administrations élues par les citoyens actifs, c'est-à-dire environ le septième de la population de l'époque, se mettent en fonction à partir de l'été 1790 jusqu'en 1791. Fauré Christine (dir. La loi électorale adoptée par la Constituante le 4 décembre 1789 divise les citoyens en deux catégories : les citoyens « actifs Â» qui, payant le « cens Â», ont le droit de vote, et les citoyens « passifs Â» qui, ne le payant pas, ne votent pas[Note 11]. Le 2 novembre de la même année, sur proposition de Talleyrand, évêque d'Autun, les biens du clergé sont « mis à la disposition Â» de la Nation pour l'extinction de la dette publique. La loi du 11 août 1789 accorde à tout propriétaire le droit de détruire et faire détruire toute espèce de gibier sur ses possessions, mettant fin au caractère régalien du droit de chasse[54]. Mais, si dans l’immédiat le contrôle de la vie politique, en ce printemps 1794, marque une victoire politique et tactique du Comité de salut public et de Robespierre[233], leur antagonisme croissant avec les mouvements populaires scelle le divorce avec les masses[234] car, au lendemain de l’exécution des principaux fondateurs de la Terreur, le désarroi de nombreux sans-culottes est manifeste alors que les liens de « fraternité républicaine Â», qui les associaient aux autorités, se distendent et se rompent : la Révolution se trouve à l’arrêt[235]. Une France nouvelle apparaît. Louis XVI déclare sans valeur la nouvelle Assemblée mais la laisse siéger sans intervenir ouvertement. Les valeurs, les principes et les symboles de la République française proviennent des idées des Lumières et de la Révolution française. Ces armées révolutionnaires départementales (ou provinciales) se sont rendues coupables de nombreux excès ; mais, en licenciant ces armées, le pouvoir porte un coup fatal aux ultra-révolutionnaires (hébertistes) dans les départements dont l’assise militante se trouve réduite à néant. La purge de germinal aura fait, en trois phases, près de soixante victimes dont onze députés[231]. La bourgeoisie espère l'instauration de l'égalité devant la loi et plus confusément, l'établissement d'une monarchie parlementaire ou d'un gouvernement représentatif[28]. Ils sont inscrits dans plusieurs grands textes de lois comme la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen (DDHC) ou la Constitution. Née des difficultés de la monarchie et des contestations de l'absolutisme, elle marque une rupture totale avec l'Ancien Régime (la période précédente) dans le domaine politique, mais aussi dans les domaines économique, social et culturel. Il considère le renvoi de Necker comme une attaque contre le peuple. (Par la même occasion les clubs féminins sont interdits) Les Enragés n’existent plus. Cette fête, qui doit clore la Révolution, se révèle illusoire sur ce plan comme sur celui de l'entente nationale[67]. La loi est la même pour tous sur tout le territoire. L’armée est aussi en proie au conflit politique et social qui oppose la troupe et le commandement aristocratique ; la confiance n’existe plus et la discipline s’en ressent. Contenu à Paris, le mouvement balaiera le pays pendant des mois encore. Son déclenchement est directement lié à l’effort de guerre décidé à l’Assemblée par le décret du 24 février[142]. Le principe de ce gouvernement est fixé, dans ses grandes lignes, dès avril 1793 ; sa charte basée sur le rapport de Saint-Just du 10 octobre 1793 — qui déclare « le gouvernement révolutionnaire jusqu’à la paix Â» â€” est nettement renforcé par le décret du 4 décembre 1793 (14 frimaire an II)[197]. Maintenant, tous les citoyens paient un impôt, en fonction de leur revenu. Cependant, dans ce procès les fautes du roi, même prouvées, comptent peu devant l’utilisation politique de la sanction[134], alors même que Marat a arraché à l’Assemblée « que la mort du tyran Â» soit votée par appel nominal à haute voix députés sous les yeux de la population[136]. Ainsi, dans la nuit du 9 au 10 août, une Commune insurrectionnelle se forme à l’Hôtel de Ville et remplace la municipalité légalement établie. Dans un grand enthousiasme, ils prononcent le serment du Jeu de paume. « Champs Â», 1992. L'ordre d'emprisonnement donné par le roi (lettre de cachet) est supprimé, le principe de la présomption d'innocence est reconnu, l’organisation des tribunaux est simplifiée. Surtout, conformément aux décrets parus entre 1790 et 1792, les circonscriptions paroissiales sont remaniées et un très grand nombre supprimées, ce qui déclenche un flot de protestations. Les Constituants reprennent les idées de Montesquieu, sur la séparation des pouvoirs, et de Rousseau sur la souveraineté populaire ainsi que sur la suprématie du pouvoir législatif[85]. Ce geste paraît sceller la réconciliation de Paris et de son roi. Louis XVI reconnaît la nouvelle organisation municipale qui se met en place, en se rendant à Paris le 17 juillet. Grâce aux efforts du gouvernement de salut public, les armées françaises sont passées à l'offensive. Social et civique. Le 25 mai, des Gardes françaises défilent à Paris en faveur des députés révoltés et les électeurs parisiens se réunissent en assemblée. 105-126. Mais en définitive la Gironde disparaîtra de la scène de la Révolution à la suite de ses incohérences politiques et principalement pour avoir voulu la guerre sans s’être donné les moyens de la mener ; d’avoir tenté de sauver la monarchie ; d’avoir, par son libéralisme, renforcé la crise sans trouver les solutions pour y remédier ou pour avoir relancé le mouvement révolutionnaire pour ensuite en freiner l’élan[149]. La politique volontariste impulsée par le Comité de salut public permet de faire face et de redresser la situation tant à l’intérieur qu’à l’extérieur ; les premières mesures — favorisées par la mésentente des coalisés â€” sauvent la République et la Révolution.