la logique d'aristote

Aristote définit le syllogisme comme étant " un discours dans lequel certaines choses étant posées, quelque chose d’autre que ces données, en découle nécessairement par le seul moyen de ces données ". Il n'y a aucune suggestion d'un principe quelconque qui pourrait expliquer comment cette liste de dix catégories a été établie. La deuxième loi de non-contradiction est que certains points de vue opposés ne doivent pas être vraies en même temps, l'un d'entre eux doit nécessairement être faux. La même chose est vraie de "M. Smith" ; c'est un nom collectif pour un certain nombre d'occurrences [= phénomènes]. Il est nécessaire de faire une distinction nette entre les deux, ce que la logique aristotélicienne ne fait pas. Mais il semble être de l'essence de Socrate qu'il soit un homme, bien qu'un Pythagoricien, croyant en la transmigration des âmes, ne l'admettra pas. Le " syllogisme " est le modèle déductif dont la forme " classique " est la suivante : Tous les hommes sont mortels. Il faut admettre qu'il s'agit en réalité d'une simple commodité de langage. Ces quatre syllogismes forment "la première figure" ; Aristote ajoute une deuxième et une troisième figure, et les Scolastiques en ajoutèrent une quatrième. [Non, il s'agit simplement d'un modèle -- comme toutes nos connaissances. Afin de déterminer la véracité ou non de "Socrate est mortel", la plupart d'entre nous se contentent de s'en remettre à des témoignages ; mais pour qu'un témoignage soit fiable, il doit nous conduire à quelqu'un qui connaissait Socrate et l'a vu mort. Aristote, au contraire, est encore, particulièrement en logique, un espace d'affrontements, et ne peut donc pas être traité uniquement avec un esprit d'historien. [R. nous rase avec le fait que s'il n'existe aucun "qsdf", alors l'affirmation "tous les qsdf sont bleus" est vraie.]. [On note que dans les dix catégories d'Aristote il n'y a pas : l'essence, la forme, la signification, la volonté, la vie, l'esprit, l'âme ou l'âge du capitaine.]. This is an EXACT reproduction of a book published before 1923. Toutes les connaissances importantes en dehors de la logique et des mathématiques pures sont inductives, pas déductives ; les seules exceptions sont la loi et la théologie, qui chacune tire ses premiers principes de textes qu'on ne peut pas discuter -- les livres fondamenteurs des Ecritures. Bien que hors délai … Mais cet argument est une induction, pas un déduction. Si Socrate est malade, nous pensons que Socrate, à d'autres moments, est en bonne santé, et donc l'être Socrate est indépendant que sa maladie ; la notion de maladie, en revanche, demande que quelqu'un soit malade. Il a été difficile à détrôner par ses remplaçants en logique quand ceux-ci étaient tout aussi flous, obscurs et crypto-puérils -- comme Russell. C'est un des aspects pathétiques de l'auteur quand il parle de sciences un peu avancées. Le terme inférence est réservé à l'induction, qui est un autre type de raisonnement spéculatif qui ne conduit pas à une certitude mais à une hypothèse. La Métaphysique Dans la Métaphysique, Aristote définit la philosophie première, et la science de l'être en tant qu'être. Nous construisons des concepts (Socrate, maladie, discours, âge, temps, etc.) Je ne vais pas exposer la théorie d'Aristote en détail, car elle s'appuie sur la notion d'essence. Je conclus que les doctrines aristotéliciennes qui nous ont occupé dans ce chapitre sont totalement fausses, à l'exception de la théorie formelle du syllogisme, qui n'est pas importante. Et cela, aussi bien du côté du neuf que des produits De La Logique D Aristote occasion. Mais R. ignorait sans doute ces résultats physiques introduits au début des années 1920. [Là encore on est dans la "logique traditionnelle" d'origine aristotélicienne et scolastique, qui se résume à quelques remarques ultra-élémentaires sur des relations d'inclusion et d'appartenance. Les principales formes de la pensée logique d' Aristote considère le jugement, le concept et le raisonnement. Mais considéré non plus comme le début mais comme la fin de la logique formelle, il prête le flanc à trois sortes de critiques. Pour consulter ces articles, vous pouvez notamment passer par le portail de ressources numériques de l’une des 1 200 institutions partenaires ou abonnées d’Érudit. Sur chacun de ces trois défauts, quelque chose doit être dit. et des interrelations entre eux. Puisque la chaîne de déduction doit bien commencer quelque part, nous devons partir de quelque chose de non-prouvé, qui doit donc être connu autrement que par une démonstration. Heureusement il est génial en tant que synthétiseur et expositeur de l'évolution de la pensée occidentale.]. This data is provided as an additional tool in helping to ensure edition identification: ++++ Logique D'Aristote; Logique D'Aristote; Jules BarthElemy Saint-Hilaire; Volume 4 Of Logique D'Aristote: Traduite En FranCais Pour La PremiEre Fois Et AccompagnEe De Notes PerpEtuelles; Jules BarthElemy Saint-Hilaire Aristotle Jules BarthElemy Saint-Hilaire Ladrange, 1843 Logic . Ce terme, en grec, signifie « l’instrument », ce qui laisse à penser que la logique est l’outil de la philosophie. Donc si A est l'ensemble des animaux on a aussi. Cet instrument ne doit pas être conçu comme un appareil purement formel, c’est à dire une pure technique de production de raisonnements valides. Cependant, lui, comme les autres Grecs, donna une importance indue à la déduction dans sa théorie de la connaissance. Prenez l'arithmétique, par exemple. Dans l'Antiquité tardive, quand Platon régnait sans partage en métaphysique, Aristote était l'autorité reconnue en logique, et il conserva cette position pendant tout le Moyen Âge. Le plus connu est la sorte appelée "Barbara" : Tous les hommes sont mortels (prémisse majeure). Une chose est dite 'présente dans un sujet' quand, bien qu'elle ne soit pas une partie du sujet, elle ne peut pas exister sans le sujet. No_Favorite. (Aristote ne fait pas la différence entre ces deux formes ; c'est, comme nous le verrons plus tard, une erreur.). (1) Des défauts formels au sein du système lui-même. (Nom "Ferio".). Et on peut travailler pendant un moment avec cette hypothèse. Le terme « métaphysique » lui a été attribué au I siècle parce que les écrits qui le composent étaient classés « après la Physique » dans la bibliothèque d'Alexandrie. Elle est exposée dans les divers traités réunis sous le nom d'Organon (l'outil philosophique par excellence), qui proposent l'analyse approfondie de ce qui constitue la différence spécifique de l'être humain: la parole. – Paris : H. Fournier, 1838; De l’École d’Alexandrie : rapport à l’Académie des sciences morales et politiques, précédé d’un Essai sur la méthode des Alexandrins et le mysticisme. ADOLPHE FRANCK HORS-DÉLAI POUR CONCOURIR. Toutefois, les écrits logiques d’Aristote ont été rassemblés sous le titre d ... les principes de la logique. Une substance dans le sens ci-dessus est une chose individuelle ou une personne ou un animal. A cet égard Aristote était moins en faute que Platon ; il a admit à plusieurs reprises l'importance de l'induction, et consacra une attention considérable à la question : comment connaissons-nous la première prémisse à partir de laquelle démarre la déduction ? Et tout va bien. Nous trouvons le concept de substance commode, quand nous décrivons le monde, pour décrire un certain nombre d'occurrences comme des évènements dans la vie de "Socrate", et un certain nombre d'autres comme des évènements dans la vie de "M. Smith" [et les deux balles entrant et sortant derrière le canapé comme "la même balle"]. lorsqu’il affirmait4 que « […] depuis l’époque d’Aristote, la logique n’a guère gagné en contenu et aussi bien sa nature le lui interdit ». La Logique D'aristote, Volume 1...: Amazon.ca: Aristoteles, Jules Barthelemy Saint-Hilaire: Books Un syllogisme est un argument consistant en trois parties, une prémisse majeure, une prémisse mineure, et une conclusion. Ce n'est pas seulement une commodité de langage que de dire que c'est la même. (3) Une surestimation de la déduction comme forme de raisonnement. De la logique d'Aristote Item Preview remove-circle Share or Embed This Item. Il s'agit du bonheur, mais Aristote montre que les hommes divergent sur les moyens pour atteindre ce but De l'Ame Qu'est-ce que l'âme ? Nous sommes d'accord que M. Smith (par exemple) est mortel, et nous pouvons, en gros, dire que nous le savons car nous savons que tous les hommes sont mortels. Les syllogismes valides, en fait, sont seulement une partie des déductions valides, et n'ont pas de priorité sur les autres. [La mécanique quantique a introduit la distribution de Bose-Einstein où des éléments -- par exemple deux photons -- sont tels que A B est, fondamentalement, ontologiquement, indistinguable de B A. La logique d'Aristote est la doctrine du logos (mot qui signifie à la fois la parole, le discours et la raison). Au contraire, la logique doit pouvoir s’adapter à leur contenu particulier et définir les conditions sous lesquelles un énoncé est vrai ou faux. Ce facteur donne une définition du concept et de jugement – la preuve. EMBED. La logique d'Aristote – est l'instrument principal de l'esprit humain, ce qui donne une représentation fidèle de la réalité et de ses lois font partie des règles principales de déclarations sensibles et n'ont pas perdu leur importance à ce jour. Le jugement implique la négation de tout lien entre les critères et l'approbation de l'objet lui-même. [Il se représente aussi très bien avec les ensembles : l'ensemble P des poissons est inclus dans le complément de l'ensemble R des êtres rationnels, etc. Par inférence, on entend la pensée forme la plus difficile qui est formé sur la base des résultats et des analyses. Mais en revanche "humain" n'est pas un prédicat de "Grec". "Toutes les montagnes-en-or sont des montagnes, toutes les montagne-en-or sont en or, donc il existe des montagnes en or", ma conclusion serait fausse, bien que dans un certain sens mes prémisses soient justes. Cependant après "remplacement" on est dans la même configuration qu'au départ ; on ne peut plus dire que le tourbillon de gauche "était" celui de droite dans le sens où il aurait des propriétés spécifiques "essentielles" que le distingue de l'autre. Elle étudie les formes de pensée droite et de ses lois. Mais ce gros livre en trois volumes, écrits au cours de 10 années (! Le mot « logique » vient du grec logos, ce qui signifie « mot », « la parole », « concept », « pensée » et « jugement ». – Paris : Ladrange, 1838; Ouverture du cours de philosophie grecque et latine. Bien sûr il serait possible de récrire les raisonnements sous forme syllogistique, mais ce serait artificiel et ne les rendrait pas plus pertinents. Mais ce qu'en réalité nous savons n'est pas que "tous les hommes sont mortels" ; nous savons plutôt quelque chose comme "tous les hommes nés il y a plus de 150 ans sont morts, de même que la plupart de ceux nés il y a 100 ans". La distinction entre noms et prédicats, ou, en langage métaphysique, entre particuliers et universaux, devient ainsi floue, avec des conséquences désastreuses pour la philosophie. fondements théoriques ont été posées dans les traités du scientifique, le sujet de la discipline, qui décrit Aristote lui-même. La seconde affirmation est purement hypothétique, et n'implique par qu'il existe le moindre Grec. Le concept de "Substance", quand on le considère sérieusement, est impossible à débarrasser de difficultés. Présenter cette simple soustraction sous forme d'un syllogisme serait absurde, et dissimulerait la vraie nature du raisonnement. Parfois elle est purement verbale : "tous les Grecs sont des hommes" est une connaissance car rien qui soit appelé "Grec" n'est autre qu'un homme. C'est, à mon avis, une notion désespérément vague, sortie de cerveaux remplis de confusion, mais son importance historique nous force à en dire quelque chose. L' "essence" d'une chose semble avoir signifié "celles de ses propriétés qu'elle ne peut pas perdre sans perdre son identité". Une autre erreur dans laquelle tombe Aristote à cause de la confusion ci-dessus est de penser qu'un prédicat d'un prédicat peut être un prédicat du sujet d'origine. La déclaration "tous les Grecs des hommes" est communément interprétée comme signifiant qu'il existe des Grecs ; sans cette implication [implicite chez Aristote], certains des syllogismes d'Aristote ne sont pas valides. Une définition, dit-il, est la déclaration ["statement"] de la nature essentielle d'une chose. Mais de "certains hommes sont grecs", il ne s'ensuit pas que "certains Grecs ne sont pas des hommes". "Socrate est un homme" a "Socrate" comme sujet ; mais "tous les Grecs sont des hommes" n'a pas "tous les Grecs" comme sujet, car il n'est rien dit sur "tous les Grecs", que ce soit dans l'affirmation "il existe des Grecs", ou dans l'affirmation "si quelque chose est un Grec c'est un homme". La logique se rencontre en mathématiques et en philosophie. L'Ethique à Nicomaque Quel est le souverain bien, le bien suprême ? Prenez par exemple : "Tous les Grecs sont des hommes, Tous les Grecs sont blancs, donc certains hommes sont blancs." I.2.12 : LA LOGIQUE D'ARISTOTE. Dans les temps modernes [mettons depuis 1500], pratiquement toutes les avancées en science, en logique, ou en philosophie ont été faites en opposition frontale avec les disciples d'Aristote. Et selon les modèles A et M se recoupent ou pas. Partagez-la ! Nous croyons la proposition sur la base de l'induction, car il n'y a pas de cas authentifié d'homme vivant disons plus que 150 ans ; mais cela rend seulement probable, pas certain, que tous les hommes sont mortels. La logique d'Aristote est conçu pour enseigner comment utiliser les concepts et l'analyse, et pour cela ces deux formes doit être équitable. La logique propositionnelle d'Aristote est le premier exposé de logique formelle, c Voici les connecteurs (1 à 3) et principes fondamentaux (4 et 5) de la logique d'Aristote, en usage de nos jours, sur lesquels sont fondés les lois, et règles fondamentales du raisonnement logique. L'influence d'Aristote, qui a été grande dans différents domaines, a été la plus grande de toutes en logique. Mais ensuite ils se sont agrippés à un modèle où il y avait des "choses", "matérielles", avec des localisations, des dates, un espace euclidien, etc. 2) qu'il ne connaît pas grand chose aux mathématiques ou à la logique mathématique, qui établissent des résultats stupéfiants qui n'ont rien à voir avec ce babillage puéril.]. Socrate est un homme (prémisse mineure). Néanmoins, les écrits d'Aristote en logique démontrent de grandes capacités intellectuelles, et auraient été utiles pour l'humanité si elles étaient apparues à une époque où l'originalité intellectuelle était encore en vigueur. Il n'y a aucune nécessité fondamentale de dire qu'elles forment un seul et même M. Smith, de même qu'il n'y a aucun besoin d'un éléphant pour soutenir la terre [et d'une tortue pour soutenir l'éléphant]. C'est la base du modèle de la réalité que n'importe qui construit dans sa tête dès ses très jeunes années. Mais qu'est-ce que M. Smith à part toutes ces occurrences ? Selon le philosophe, il commence cette connaissance de manière et la méthode d'abstraction en temps opportun, et d'identifier les signes communs de la santé mentale conclut concepts. Les exemples donnés sont un élément grammatical qui est présent dans l'esprit, et une certaine blancheur qui peut être présente dans le corps. La logique d'Aristote - Pourquoi la logique aristotélicienne (Descartienne) ne fonctionne pas traduit par xavier. Il est important de noter que la doctrine d'Aristote était le matérialisme dialectique et vue de la relation entre le langage et la pensée. Il démontre la nécessité de l'existence d'un premier moteur. La tentative de donner la prééminence aux syllogismes dans les déductions a égaré les philosophes sur la nature des raisonnements mathématiques. [Ici R. ne présente plus la logique d'Aristote comme il a présenté les idées de Parménide ou d'Empédocle. (Nom "Darii". (Jules), 1805-1895. mot «logique» vient du grec logos, par lequel on entend «mot», «nous», «concept», «idée» et «jugement».Ce concept est souvent utilisé de différentes manières, telles que le processus de l'intelligence, d'analyse et autres. qui sont acceptables pour préparer le terrain pour des explications, mais ne sont pas des explications. Nous utilisons le même mot, dans différentes occasions, pour parler d'occurrences légèrement différentes, que nous considérons des manifestations d'une seule et même "chose" ou "personne". (2) Surestimation du syllogisme . Read "Commentaire de la logique d’Aristote" by Thomas d’Aquin available from Rakuten Kobo. Cela conduisit Aristote à dire que dans un certain sens une espèce [animale] est une substance. De "aucun dieu n'est mortel" on peut déduire "aucun mortel n'est un dieu" [constatation d'intersection vide]. La notion de "substance", comme celle d' "essence", est un transfert de la métaphysique vers ce qui est seulement une commodité de langage. La "substance" est principalement ce qui ne peut pas être prédit d'un sujet, et qui n'est pas présent dans un sujet. L'ouvrage appelé Métaphysique est composé de notes assez hétérogènes. Ce concept est souvent utilisé de différentes manières, comme un processus de caractère raisonnable, d' analyse et ainsi de suite. Le droit d'exclure troisième contient le concept que le double jugement à la fois ne peut pas se tromper, l'un d'eux est toujours vrai. [On note que R. fustige souvent la pensée floue d'Aristote et Platon, mais il use et abuse lui-même de "le lien entre telle et telle notion", "concerne", "est en relation avec", etc. Pas de publication. EMBED (for wordpress.com hosted blogs and archive.org item tags) Want more? Mais dans un sens secondaire une espèce ou un genus -- par exemple "homme" ou "animal" -- peut être appelé une substance. PUBLICATION DE JOSEPH TISSOT EN LIAISON AVEC SON MÉMOIRE. Lui, comme ses prédécesseurs, mais d'une façon différente, était induit en erreur par respect pour Aristote. C'est une représentation fondamentale de la réalité !]. Il y a dans Aristote dix catégories : substance, quantité, qualité, relation, place, temps, position, état, action et affection. La question est purement linguistique : un mot peut avoir une essence, mais une chose non. Il n'y a aucune France plus fondamentale que ça [n'en déplaise à De Gaulle serait-on tenter d'ajouter. Ce n'est pas avant le XIIIe siècle que les philosophes chrétiens lui accordèrent aussi la suprématie en métaphysique. Russell est comme Voltaire. La logique naît de l’invention de la syllogistique ou théorie du syllogisme et de l’introduction de variables neutres dans les raisonnements. C'est à partir de l'œuvre de Platon que la pensée d'Aristote peut être comprise. L'une des confusions qui en résultait était de supposer qu'une classe avec un membre était identique au membre lui-même [et aussi des choses comme "la beauté est belle"]. Kant, qui percevait que les mathématiques n'étaient pas syllogistiques, en concluait qu'ils utilisaient des principes extra-logiques, qui, cependant, étaient selon lui aussi sûrs que ceux de la logique. En appeler certains "substance" ou "essence" n'ajoute rien de profond.]. Les Analytiques postérieurs, ou Seconds Analytiques, est un ouvrage qui s'occupe principalement de la question qui doit troubler toute théorie déductive, c'est-à-dire : comment obtient-on les premières prémisses ? [En bref, notre monde dans lequel il y a un Socrate et il lui arrive des choses est une construction -- tout à fait raisonnable du reste -- à partir de perceptions brutes. La notion d'essence est une partie fondamentale de toute la philosophie qui vint après Aristote, jusqu'à l'époque moderne. Ce qu'est la substance et ce que ça n'est pas. (1) Défauts formels. Les connaissances peu sûres sont obtenues comme des hypothèses "inférées" à partir d'observations qui les suggèrent.]. Il mentionne des choses qui intéressent les allumés et qu'il n'avait aucune raison de mentionner quand il avait sa tête, etc. Exemple : si pour une collection d'éléments de F on observe qu'ils font aussi partie de E, on peut "inférer" que c'est peut-être vrai pour tous les éléments de F, c'est-à-dire F ⊂ E, mais ce n'est pas sûr. En fait, la question de l' "essence" est surtout une question d'emploi des mots. L’idée d’un achèvement de la logique par son père fondateur n’est plus recevable : comme toutes les disciplines 1 Emmanuel Kant, Logique, Paris, Vrin, 1997, p. 20. Aujourd'hui sur Rakuten, 43 De La Logique D Aristote vous attendent au sein de notre rayon . On peut en dire autant, par exemple, de deux tourbillons à un mètre l'un de l'autre dans une rivière -- quoiqu'on puisse imaginer une expérience où les deux tourbillons tournent lentement autour d'un point médian et qu'ils se remplacent l'un l'autre. La deuxième prémisse ("prémisse mineure" pour parler pompeusement comme R. qui parle comme les Scolastiques) dit que Socrate est mortel. Je penche plutôt pour une erreur plus générale due au Réalisme naïf, et à l'incapacité des Anciens à être de purs phénoménologues. Cela semble vouloir dire que chaque mot dont le sens n'est pas composé avec le sens de plusieurs mots signifie une substance, ou une quantité, ou etc. 1. Mais, bien que Socrate n'ait pas besoin d'être malade, il faut des choses qui lui arrivent pour qu'on puisse parler de lui comme d'un être [voilà à nouveau qu'après quelques considérations intelligentes, R. retombe dans des puérilités "philosophiques"]. Aucun poisson n'est rationnel ; les requins sont des poissons ; donc aucun requin n'est rationnel. Mais quand on en vient à "tous les hommes sont mortels", l'affaire est différente. Mais il critique Aristote en scolastique ratiocinateur ! Cette suprématie d'Aristote en métaphysique fut largement perdue après la Renaissance, mais celle qu'il avait en logique survécut. (Le nom scolastique de ce syllogisme-là est "Celarent"). C'est sur ce même sujet qu'Adolphe Franck [1809-1893], alors professeur au collège royal de Nancy, depuis 1834, avait cherché à concourir. ], Déduction à partir d'une prémisse unique (= considération sur une relation unique -- si on peut parler de E et F, on peut aussi parler de non-E et F, de E et non-F, de non-E et non-F, et chaque fois dire des choses sentencieuses = enc. La première dit que toute pensée au moment de la fin de l'argument doit être identique à lui-même, à savoir, l'idée du contenu ne doit pas être modifié dans le processus. Quels sont ses rap… Free shipping and pickup in store on eligible orders. Si j'achète pour $4.63 de produits et que je tends un billet de $5, combien de monnaie doit-on me rendre ? Quand nous le regardons, nous voyons des formes et des couleurs ; quand nous l'écoutons parler, nous entendons des séries de sons. Comme je l'ai dit R. n'était pas un vrai logicien moderne, comme ont pu l'être Frege, Wittgenstein, ou surtout Gödel. Tout est question de modèle, et il n'est pas nécessaire de s'agripper à la notion de substance, de matérialité, ou d'essence.]. En physique, aussi, les physiciens modernes ont dû non seulement balayer les conceptions antiques, mais Einstein a même balayé les conceptions du XIXe siècle, à part celles du génie qu'était Boltzmann.]. [Pas vraiment. Voir plus bas cependant ce qu'en dit R. et pourquoi, d'après lui, ça a été la source de confusion considérable au Moyen Âge. Tout d'abord, il est possible de comprendre q… En outre, la logique d'Aristote consistait en un procédé de transmission de l'obtention de connaissances. Il n'y a pas de connaissance pure, parfaite, intangible. Pas des différences de propriétés, car, selon la logique de la substance, des différences de propriétés présupposent une diversité numérique entre les substances concernées. Je dois confesser que je n'ai jamais été capable de le comprendre clairement. De la Logique d'Aristote [Paris : Ladrange. Son principe est que le privé devrait être hors du total, et il est inhérent à la nature des choses. Alors. Et il s'est cru à la fois logicien (traditionnel) et mathématicien, si bien qu'il a écrit Principia Mathematica avec Alfred N. Whitehead, qui avait pour but d'établir les mathématiques sur une base axiomatique indiscutable et cohérente de manière sûre. L'Organon est le principal ouvrage de logique d'Aristote, comprenant notamment les Premiers Analytiques ; il constitue le premier travail explicite de logique formelle, avec notamment l'introduction de la syllogistique . De "certains hommes sont mortels" on peut déduire "certains mortels sont des hommes". Ce dernier se croyait un grand dramaturge et un grand historien, mais son génie est réellement dans ses contes et sa dénonciation de l'affaire Calas. Commençons par les deux affirmations "Socrate est un homme" et "tous les Grecs sont des hommes". Si elle n'est jamais mise en doute, on finit par l'accepter comme élément du modèle avec lequel on travaille. 2021 : Katherine Levac, Au pays du bonheur, et Journée mondiale de la logique Nous pensons que, comme nous, il a des pensées et des sentiments. Une substance est supposée être le sujet de propriétés, et être quelque chose de distinct de toutes ses propriétés. La logique d'Aristote: principes de base. [A la bonne heure ! Mais il a été balayé sans difficulté par les logiciens sérieux. Publication date 1838 Topics Aristotle, Logic Publisher Paris, Ladrange Collection americana Digitizing sponsor Google Book from the collections of New York Public Library Language French Volume 1. de mouche), Il y a des déductions que l'on peut faire à partir d'une prémisse unique. Certaines sont très sûres, d'autres moins. Ainsi, la logique d'Aristote consiste à mettre de l'ordre dans le discours afin d'aboutir à des démonstrations déductives allant de l'universel au particulier. Mais quand nous enlevons les propriétés, et essayons d'imaginer la substance par elle-même [attitude totalement "naïve réaliste" ! 1 La logique chez Aristote La logique d’Aristote aborde des problèmes très variés. Deux substances, donc, doivent être deux, sans être, par elles-mêmes, de quelque manière que ce soit distinguables. Que signifie exactement le mot "catégorie", que ce soit dans Aristote ou dans Kant ou Hegel ? La logique d’Aristote fut longtemps dominante, développée et perfectionnée au Moyen Âge ; mais elle n’est pas la seule logique de l’Antiquité ; il existe aussi une logique mégarico-stoïcienne, très différente dans ses principes (voir Stoïcisme). Aimez-la ! La Syllogistique d’Aristote de Łukasiewicz est écrite pour corriger les interprétations traditionnelles de la syllogistique d’Aristote en se plaçant « du point de vue de la logique formelle moderne ». Ce n'est pas un mathématicien -- pas plus qu'Aristote --, en revanche c'est un philosophe à l'ancienne, préoccupé lui aussi de fondations, de prémisses initiales, de nature des choses, etc. Aristote codifiées connaissances à ce sujet et les divisa en une science. Hormis les déductions comme ci-dessus, Aristote et ses disciples pensaient que toute déduction *, quand elle était exprimée rigoureusement, était syllogistique. Le mot métaphysique n’est pas connu d’Aristote, qui emploie l'expression philosophie première. Au Moyen Âge on faisait aussi parfois un trou dans le toit pour que l'âme puisse monter au ciel.]. De quoi nourrir vos convictions personnelles avec la référence De La Logique D Aristote si la seconde main fait partie intégrante de vos habitudes d'achat. La seule définition offerte pour le terme "catégorie" est : "les expressions qui ne sont en aucun cas composites signifient..." -- et suit la liste que je viens de donner. Pour dire les choses autrement : Qu'est-ce qui distingue une substance d'une autre ? La Syllogistique d’Aristote de Łukasiewicz est écrite pour corriger les interprétations traditionnelles de la syllogistique d’Aristote en se plaçant « du point de vue de la logique formelle moderne ».

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