Ce dernier terme, qu’Aristote reprend aux mathématiques pour en étendre l’usage, désigne l’un des éléments du syllogisme, à savoir, non pas ce qui est démontré, ni ce sur quoi porte la démonstration, mais ce à partir de quoi procède une démonstration. Comme que ne manqueront pas de les répertorier les sceptiques dans leurs tropes, la pétition de principe est l’un des pièges logiques dans lesquels la raison est susceptible de tomber. Explication de texte ARISTOTE, Métaphysique A. La seule demande pertinente est une intention de signification. Souvenons-nous que la démarche doxographique et aporétique d’Aristote suppose que l’on prenne aux sérieux les opinions autorisées. De là, Aristote peut conclure que la philosophie n'a en vue « aucun intérêt étranger », ce qui fait d'elle la seule science vraiment « libre, car seule elle est sa propre fin ». Dans cette confrontation avec le contradicteur, l’argument décisif ne repose pas sur la science des propriétés des étants ou sur l’examen des conditions d’un jugement vrai mais sur les conditions dans lesquelles les hommes peuvent s’entendre. » Aristote, La Métaphysique, ive s. av. A cet effet, il va s’expliquer plus avant sur la forme de sa démonstration en démarquant avec soin la démonstration par réfutation de la démonstration scientifique si bien que l’auteur responsable d’une pétition de principe ne sera pas celui que l’on imaginait… Par ailleurs, il confirmera que la seule prémisse concédée par les interlocuteurs est bien celle d’une intention de signification et non pas de vérité. Il revient en effet au Philosophe d’avoir formulé le premier cet énoncé dans toute sa netteté et de l’avoir reconnu comme le principe le plus ferme de tous. L’entretien mettra donc aux prises deux intervenants qui sont en contradiction au sujet du principe de non-contradiction puisque l’un nie dans sa totalité ce que l’autre pose. Mais les lignes de pensée actuelles sont paradoxales. Aristote poétique explication de texte L'art est un thème récurrent dans la pensée philosophique. Cependant, un procédé visant à confondre l’adversaire par l’aveu de son incohérence ne serait d’aucun secours dans le cas présent. Par ailleurs, la démonstration ne sera pas entachée de la fragilité de tout recours à l’évidence, quelle soit empirique ou noétique. Au lieu de déployer à la manière de Platon une véritable traque le conduisant, comme dans le Sophiste, à accomplir un parricide et à modifier de fond en comble son ontologie pour déloger le sophiste, Aristote lui demande simplement de « signifier quelque chose ». La finesse de cette défense réside précisément dans le caractère « minimaliste » de la prémisse dialectique et la richesse des conclusions qui en sont tirées. A l’instar de Protagoras, il pourrait chercher à démontrer que « l’âme n’est rien, excepté des perceptions » en sorte que, comme le rapporte Platon dans Théétète, « telles les choses me paraissent, telles elles sont pour moi ; telles elles te paraissent, telles elles sont pour toi ». Rappelons que signifier ne consiste pas à renvoyer du mot à la chose (ce qui supposerait l’adhérence immédiate de l’être à la parole) car le rapport de signification (sumbolon) est un rapport médiat et non naturel exigeant une intervention de l’esprit sous la forme d’une imposition de sens. Non qu’une dialectique doive apprendre à utiliser le discours et à le rectifier, à penser en lui et contre lui (en partant du principe qu’il n’y a pas d’impuissance de la pensée à le transfigurer), mais que le discours lui-même, en sa dimension de signification, est déjà étayé par le Principe. S’il faut que l’argumentation s’appuie sur une demande ne faisant aucunement violence aux thèses admises par le contradicteur, il est impossible de lui demander de ne pas porter de jugements contradictoires. Le philosophe Aristote s’oppose à la thèse selon laquelle deux propositions contradictoires, c’est-à-dire dont l’une est la négation de l’autre, sont toutes les deux vraies en même temps et sous le même rapport. Comment peut-il seulement témoigner d’une telle conviction alors même qu’aucun argument n’a été échangé ? Pour que la sophistique soit possible, et elle est possible, il suffit d’admettre que le discours ait une dimension signifiante ; l’admettre c’est attester l’effectivité de la non contradiction. La parole n’est ni un bruit ni un cri. Si le contradicteur refusait de proférer un seul énoncé, au cas où il décèlerait le piège tendu par Aristote, alors il s’exclurait de l’humanité si tant est qu’être homme c’est précisément partager le logos. Aristote répond en s’efforçant d’apparier sa stratégie argumentative à un interlocuteur qui s’étonnerait du caractère indémontrable d’un principe prétendument si fécond. Le statut indémontrable du principe de non contradiction atteste à la fois que le concept même d’une science non démonstrative n’est pas un concept vide et que la simple réfutation des arguments contraires permet de déboucher sur une vérité absolument première. Comment peut-on prétendre « démontrer » le principe le plus ferme de tous simplement en réfléchissant sur les conditions d’une communication des hommes entre eux ? C’est la raison pour laquelle, dans la pure immanence de la langue, les contraires sont complémentaires. Cependant, en se polarisant sur la recherche de ses effets persuasifs, ils ont manqué sa dimension signifiante alors qu’elle est décisive pour leur pratique même. Aristote y développe notamment une science de l'être en tant qu'être, une ontologie et une théologie. Explication de texte Métaphysique ARISTOTE Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Explication de texte Métaphysique ARISTOTE Ce document contient 1192 mots soit 3 pages. Ce qu'Aristote soutient en mobilisant à nouveau l'histoire : les arts qui possédaient une utilité avaient déjà été inventés « lorsqu'on commença à rechercher une discipline (du) genre (de la philosophie) ». A associer (mais à distinguer quand même !) Il faut donc apprendre à distinguer ce qu’il est possible et nécessaire de démontrer et ce qui ne peut pas ou n’a pas à l’être. de 1953) de J. Tricot (1893-1963) Éditions Les Échos du Maquis (ePub, PDF), v. : 1,0, janvier 2014. Le livre Z constitue la plaque tournante de la Métaphysique d'Aristote. La stratégie à déployer est bien indissociable de la figure du contradicteur : face à un défenseur sophistique de la contradiction, seule une méthode réfutative (procédé mis au point par les sophistes eux-mêmes et auquel notre auteur a consacré tout un traité) est appropriée en ce qu’elle lui laisse le champ libre pour autant qu’il consente à dire quelque chose. Si une telle configuration se présentait malgré tout, ce ne serait plus nécessaire de le prendre en considération car, n’ayant « d’argument sur rien », il se désavouerait lui-même, en son expertise comme en son métier et finalement en son être parlant. Surnommé « le philosophe » par les scolastiques, il est resté la référence essentielle de toute la philosophie pendant deux mille ans. Une énonciation, si elle veut se faire entendre dans le cadre d’une parole adressée, doit se démarquer du simple arbitraire du signe pour relever d’un conventionnalisme social sur lequel les sophistes eux-mêmes essayaient de d’exercer leur influence. C'est, en effet, l'étonnement qui poussa, comme aujourd'hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques. En règle générale, la réfutation est un raisonnement consistant à renverser la conclusion de l’adversaire à partir d’un argument qui sape l’un des siens. J.-C. Commentez cette citation. C’est pourquoi, il faut régler la convention et la rendre explicite en formulant des règles d’usage. Il suffira qu’il prononce un seul mot (ayant un sens) : « le logos est un son vocal et dont chaque partie, prise séparément, présente une signification comme énonciation et non pas comme affirmation (ou négation). Or celle-ci, si elle veut se faire entendre « pour un autre » ne peut relever de l’arbitraire individuel. La différence entre l’énonciation d’une signification (bouc-cerf) et la formulation d’une proposition vraie (il n’est pas) nous apprend que le discours n’est pas une « imitation » ou même une « image » de l’être, mais seulement un « symbole » qui doit être défini comme un signe conventionnel et non pas comme l’être même. C’est en effet nécessaire si toutefois on dit quelque chose, car, dans le cas contraire, un tel interlocuteur ne produirait d’argument ni pour lui-même ni pour un autre. La charge de la preuve se trouve ainsi retournée : elle échoit au négateur du principe de non-contradiction car dès qu’il consent à « signifier quelque chose », il ne peut pas ne pas l’avoir signifié. Par conséquent, il s’agit d’étudier ce que « être » … Sous la contrainte de la contradiction, disant un mot, on pourrait en même temps et sous le même rapport en dire bien d’autres, et alors, les disant tous, l’on ne dirait plus rien. A nos yeux, Aristote parle d’ « arguments » et non pas de véritables assertions afin de bien distinguer l’objet de la réfutation d’une démonstration qui, supposant le principe à démontrer, tomberait dans la pétition de principe. » Aristote, La Métaphysique, Ive s. av. Pourquoi accepter cet apparent rabaissement du principe qui, au risque de perdre sa valeur d’axiome, deviendrait un simple réquisit du discours ? Par exemple, « le nom [la première partie du discours avec le verbe] est un son vocal possédant une signification conventionnelle, sans référence au temps, et dont aucune partie ne présente de signification quand elle est prise séparément » (De l’interprétation, 2,16a). Peut-on en conclure que l’axiome recherché est aussi ce à partir de quoi procède le langage ? Certes la régularité de la signification des signes témoigne déjà du fait que la non contradiction est un principe premier, mais nous ne pouvons pas en déduire que toute la science est dans le langage. Le plus simple langage est articulé au sens où il atteste de la présence d’un logos au-delà d’une voix. Lorsqu’il s’agit d’établir la véridicité du principe de non-contradiction, deux stratégies semblent possibles. L’expérience n’est pas encore la science, mais science et art viennent de l’expérience. Dans cet extrait du livre gamma de Métaphysique, il procède de manière dialectique selon une méthode réfutative. Comment ne pas obtenir d’un sophiste qu’il dise au moins quelque chose, lui qui se prétend expert dans le maniement du dire ? La question de la matière occupe une place généralement sous-estimée dans la Métaphysique d’Aristote. Ce dernier, si particulier parmi les penseurs, pourrait se régaler d’une telle mise en scène, d’une telle dramaturgie de l’incohérence, puisqu’il estime être précisément capable de faire paraître les choses tantôt ainsi tantôt autrement. La réfutation du négateur du principe de non-contradiction frappe par son économie de moyen. Merci de votre aide Aristte,philosophe de l'antiquite,disciple de Platon a essayé de répondre aux questions suivantes; Quelle est la specificite de la philosophie? A quelles conditions une énonciation peut-elle avoir lieu ? Ainsi, abstraction faires des onomatopées, le discours ne ressemble en rien aux choses en tant que discours mais seulement dans la mesure où il affirme quelque chose de vrai. Dans Métaphysiques, Aristote traite de la spécificité et de l’utilité de cette discipline. Or, dans la pratique argumentative, la seule contrainte logique est de ne faire dépendre un énoncé que d’un autre préalablement admis. Nevertheless, Pradeau also takes into account Oliver Primavesi’s 2012 edition of book Alpha, which favours the alpha family of manuscripts. Aristote s’accorde avec Platon pour dire que le premier principe est inconditionné. Etude du 1er paragraphe. Ce texte ne se présente bien sûr pas comme un morceau d’éloquence dans lequel l’orateur tenterait de persuader le lecteur de la vérité de la non contradiction ; il n’est pas plus un discours démonstratif déployé sous la forme d’un syllogisme catégorique où la vérité de la conclusion serait tirée par implication de prémisses elles-mêmes vraies. Métaphysique d’Aristote est unanimement reconnue comme la perfection éternelle de la sagesse antique. Note sur cette édition Il s'agit du texte intégral de la traduction de Tricot (édition de 1953). La stratégie pertinente consiste à retourner contre son adversaire la seule arme qu’il connait et utilise : celle du discours. Aristote met en relief avec cette définition l’universalité de la métaphysique, dans le sens qu’elle s’occupe non pas d’un secteur de la réalité mais de la réalité dans sa totalité. Dès lors, comment établir la véridicité de ce principe alors même que tout recours à la démonstration se présente comme impossible ? L’homme, à la différence des animaux, sait organiser son expérience, donc en profite infiniment plus. Comme De l’interprétation (I, 16) le souligne, « les sons émis par la voix sont les symboles des états de l’âme et les mots écrits [sont] les symboles des mots émis par la voix ». C'est pourtant dans ce livre qu'est développée sa science de l'être et du divin. Les symboles de la langue ne renvoient à leur signification que par l’intermédiaire d’une relation arbitraire : le mot ne signifie que par le truchement des conventions de cette langue. C’est en fait par l’abstraction de multiples … Le philosophe n'a pas écrit la "Métaphysique", une compilation tardive. Se déplaçant sur le terrain de son contradicteur, à savoir celui du discours, il le force à comparaître et ceci, moins pour rivaliser avec lui en déployant une batterie d’arguments censée le prendre au piège de ses contradictions, que pour lui demander de « dire au moins quelque chose ». Puisque la bonne pratique argumentative consiste avant tout à éviter la pétition de principe, il ne s’agit pas de montrer aux sophistes que leur langage est faux mais seulement de leur faire comprendre qu’il n’est pas significatif. Ainsi, demander à un contradicteur du premier principe de dire quelque chose revient à lui demander un minimum de coopération et à l’impliquer dans les conditions de la communication. Ce procédé socratique, qui consiste à l’amener à se contredire sans jamais être soi-même dans cette configuration d’incohérence, n’est pas le procédé approprié à son contradicteur. Face aux sophistes l’on ne peut, au risque d’encourir l’accusation de pétition de principe, s’appuyer sur un jugement catégorique pour démontrer le principe qui le fonde. La pétition de principe dans lequel sombrerait « celui qui cherche à faire une démonstration » consisterait à rattacher son argumentation au principe de non-contradiction, qu’il croirait évidemment valable mais à laquelle le contradicteur ne donnerait pas son assentiment. Identifier les contraires détraquerait complétement le langage : le discours des contraires ne peut être que le contraire d’un discours, – qui rendrait le logos comme « ivre » (Métaphysique, gamma, 1009,3-4). Il ne va pas, non plus, chercher à rivaliser avec son adversaire afin d’emporter l’adhésion au terme d’une joute dialectique à l’issue de laquelle le contradicteur serait mis en contradiction avec lui-même. Dans le cas présent, il s’agit d’amener l’adversaire à « dire quelque chose » si bien qu’il se trouvera chargé d’établir par réfutation la véridicité de ce que pourtant il nie ostensiblement. … Explication du texte: Aristote, Métaphysique, Livre gamma, 1006a [10-29]. et n’appartienne pas à la fois à la même chose et sous le même rapport14 » dit Aristote dans la Métaphysique. En règle générale, la réfutation est un raisonnement consistant à renverser la conclusion de l’adversaire à partir d’un argument qui sape l’un des siens. La convention est certes une activité du sujet qui donne son accord, son consentement. Indémontrable, saisi de manière intellectuelle, il est ce sur quoi repose en dernière instance toute la science démonstrative si bien que l’édifice trouve en cet axiome sa véritable assise. S’il ne parle pas ainsi que nous, s’il ne manifeste pas que ce qui agit en lui à titre de principe et de cause immanente relève bien du logos, il redescend de deux degrés dans la hiérarchie des âmes, devenant âme végétative, incapable même d’une voix. A la croyance selon laquelle il existerait une ressemblance entre les mots, les états de l’âme et les choses, la vraie science, telle que la pratique le Philosophe, a substitué une ressemblance exercée par le jugement et exprimée par la proposition. Selon Aristote, l'art, notamment l'art poétique, a une origine profondément naturelle, innée à l'homme. La convocation de négateurs du principe de non contradiction est la toile de fond de ce texte. Plus ou moins virulentes, de telles attaques vident de son contenu le concept même d’une science non démonstrative et elles fragilisent aussi la possibilité d’établir une science démonstrative. Il faut dégager des concepts de base possédant une signification particulière et détenant une fonction précise dans le texte. S’il le convoque et le contraint à comparaître, c’est donc en acceptant de s’installer sur son propre terrain, à savoir celui du discours dialectique et de la réfutation, et non pas celui de la science ou d’une dialectique en quête des étants véritables. des douze livres de la Métaphysique d’Aristote rédigé par Thomas d’Aquin, veut être la transmission d’un relais, à l’heure où la pratique de la langue latine disparaît, même parmi les intellectuels. D’une part, l’homme parle toujours en général tandis que les choses sont singulières, – ce qui permet précisément au sophiste de se réfugier dans l’équivoque de l’autre, non au niveau des grands genres (dont traitait le Sophiste de Platon), mais au niveau des homonymies (par exemple, le nom « chien » signifie à la fois l’animal aboyant et la constellation céleste). Aristote (384-322 avant Jésus-Christ) a été l’élève de Platon pendant plus de vingt ans. Dans sa confrontation avec le contradicteur, Aristote fait alors reposer l’argument décisif sur les conditions dans lesquelles les hommes peuvent s’entendre. Pourquoi faudrait-il démontrer par réfutation ce à partir de quoi l’on procède dans une démonstration ? D’autre part, il ne servirait à rien de recourir à l’évidence noétique face à un adversaire qui pourrait la récuser et objecter que la perception noétique de la véracité du principe se heurte à des jugements tout à fait autorisés comme ceux d’Héraclite (qui professait que la contradiction est la loi du monde) ou d’Empédocle (qui n’admettait pas de sujet commun aux quatre « racines » contraires du feu et de l’eau, de l’air et de la terre). Classé dans: Agrégation, CAPES, Concours de philosophie. Dans l’hypothèse où le contradicteur refuserait d’engager l’entretien et se réfugierait dans le mutisme, « s’il ne dit rien », à la manière d’Antisthène par exemple pour qui le logos coïncide avec l’être même, que faire ? L’essence de la proposition ne se trouve pas davantage dans l’énonciation isolée (un mot égaré comme bouc-cerf n’est ni vrai ni faux) que dans les seuls termes à composer. Peu importe ce qu’il dit et les raisons pour lesquelles il le dit. Aristote ne demande pas à son interlocuteur de se prononcer sur ce qu’est tel ou tel étant en sorte que la proposition soit susceptible d’être reconnue vraie ou fausse. Comme sous l’influence de son âme, il ne peut pas ne pas le faire, il faut qu’il accède à la demande. C’est pourtant ce que croyait Antisthène, pour qui l’être adhérait tant à la parole que, selon lui, « il n’est pas possible de contredire » (Métaphysique, Delta, 29,1024 b33). En conséquence, il est essentiel de connaître les thèses admises par l’interlocuteur afin de bien mettre en évidence le fait que nous ne nous servons pas d’une thèse contraire à ses convictions comme point d’appui de notre réfutation. commentaire j'ai fait l'introduction, mais je ne sais pas comment continuer. Selon Platon, deux sortes de débats contradictoires (on d’antilogies) sont envisageables : le premier, rhétorique, consiste à pratiquer la contradiction « en réunions publiques, en de longs discours devant des foules ; tandis que l’autre [dialectique], en réunions privées, coupant son discours en arguments brefs, contraint son contradicteur à se contredire lui-même » (Sophiste, 268 b). Ce n’est pas seulement à la qualité physique du son qu’il se reconnaît : le même mot peut d’ailleurs être prononcé avec quantité de variantes acoustiques. La ressemblance de la pensée et des étants concerne la proposition vraie et non pas l’énonciation qui est le fruit d’une convention passée entre les hommes. Comme E. Sapir l’a mis en évidence, écouter parler suppose que l’on soit sourd à la diversité des bruits pour ne retenir de la réalité des sons que leur structure fonctionnelle extrêmement réduite (une vingtaine de phonèmes). QUEL? Or, dire quelque chose, ce n’est pas simplement émettre des sons au moyen de la voix. La démonstration est la forme de déduction caractéristique de la science. De ce point de vue, Aristote ne s’inscrit pas dans le sillage de son maître. tout le je dois faire le commentaire d´un extrait de l´oeuvre d´Aristote "La métaphysique A1".Texte :Tous les hommes, par nature, désirent savoir. J.-C. Commentez cette citation. 11 novembre 201811 novembre 2018 phidalgoComments are off for this post. D’une part, aucun fait ne saurait imposer ici comme ailleurs sa vérité, Zénon n’a-t-il pas soutenu que le mouvement n’existait pas ? Or, si l’on s’accorde pour dire quelque chose, et l’on s’accorde pour dire, alors « quelque chose sera défini » : la condition de tout discours signifiant est, sinon l’univocité, du moins la régularité d’une imposition de sens, d’un dire (signifiant) plutôt que du dit (des mots). /Width 1200 >> 745.9469 ] endobj Aucune source détectée - Document original, "Explication de texte Métaphysique ARISTOTE". Tel est le problème que résout Aristote dans ce texte extrait de son ouvrage intitulé Métaphysique. L'explication de ce texte d'Aristote nous a donc permis de comprendre, à travers l'analogie entre un relativisme explicable concernant les perceptions sensibles et un relativisme des opinions et des imaginations que celui-ci était tout aussi illégitime. Elle comporte malgré tout la contrainte majeure de toute déduction : ses prémisses, qui sont « causes de la conclusion » (Seconds analytiques, I, 2,71b 20-22), doivent être « vraies et premières ou dérivées de propositions vraies et premières » (Topiques, I, 1,100a 27-29). La stratégie d’Aristote suggère qu’ayant affaire, en guise de contradicteur, à un expert dans le maniement de la contradiction, il lui faut composer avec cette expertise. Explication par le texte. Lui qui se targue, à la manière de Gorgias, de ne jamais être pris au dépourvu en matière de discours au point d’être capable de prendre le contre-pieds de la tradition : « et si le discours qui l’a persuadée en abusant de son âme, si cela est, il ne sera pas difficile de l’en défendre et de la laver de cette accusation. La charge de la preuve est donc retournée contre le négateur du principe.

Croisillon Fenêtre Leroy Merlin, Moodle Lyon 3, Peintre En 8 Lettres, Centre De Formation Ol Adresse, Photo De Chien Saint-bernard, Ouvrage De Passementerie Mots Fléchés, Conception D'un Livre,