Aussi les astronomes de la Chine impériale n'avaient-ils pas seulement à s'occuper du calendrier, mais étaient également chargés de prévoir les phénomènes célestes inhabituels (par exemple les éclipses de Soleil) et d'effectuer les pronostics astrologiques officiels. D'autres observatoires connurent un destin analogue ; seul l’observatoire de Maragha édifié en 1264 par Nasir ad-Din at-Tusi survécut près de 14 ans à son fondateur, avant de fermer ses portes entre 1304 et 1316. Il trouva ensuite l’orientation du temple d’Amon-Rê à Karnak, et fit enfin porter ses recherches sur les alignements de Stonehenge, se risquant ainsi à établir la date de leur érection. À son début, durant l'Antiquité, l'astronomie consiste principalement en l'astrométrie, c'est-à-dire la mesure de la position dans le ciel des étoiles et des planètes. Max Wolf découvrit en 1906 le premier astéroïde troyen (Achille) et à peu près simultanément, Johannes Franz Hartmann donna les premières preuves de l'existence d'un milieu interstellaire. Le portail boursorama.com compte plus de 30 millions de visites mensuelles et plus de 290 millions de pages vues par mois, en moyenne. 2.Des paysages en profonde transformation. On interprète aujourd'hui son mécanisme comme un calculateur analogique employé pour déterminer la position des planètes, et on attribue à Posidonios (135–51 av. Georges Vallet, « La colonisation grecque en Occident Â». Ses résultats, rendus désuets par la Renaissance européenne, sombrèrent dans l’oubli. C’était un service scientifique dont les origines se perdent dans la nuit des temps mais que l'on peut sans problème faire remonter aux siècles précédant l'ère chrétienne. Les premiers Grecs, comme d'autres civilisations, ne savaient pas que l’« étoile du matin » (appelée Eosphoros, « le porteur de (la lumière) de l'Aurore », ou Phosphoros « le porteur de lumière ») et l’« étoile du soir » (appelée Hespéros) correspondaient à la seule planète Vénus et n'étaient pas deux astres distincts[11]). Un ensemble d'articles particulièrement bien documentés et référencés ont été consacrés à l'astronomie, et renvoient à des articles de mécanique ou d'autres disciplines. Vieille de plusieurs milliers d'années d'histoire, l’astronomie est probablement une des plus anciennes des sciences naturelles, ses origines remontant au-delà de l'Antiquité, dans les pratiques religieuses préhistoriques. Forts de leurs copieuses chroniques astronomiques, les astronomes babyloniens formèrent les premières séries mathématiques, qui leur servaient à calculer les positions des astres et, par là même, à prédire les prochains phénomènes célestes. Ex : méjous bretons. Plus tard, des travaux de Kepler et de Newton naît la mécanique céleste qui permet la prévision mathématique des mouvements des corps célestes sous l'action de la gravitation, en particulier les objets du système solaire. D'innombrables sépultures de cette époque sont orientées dans une direction du ciel particulière. Il lança par là l’étude des mécanismes des novæ, dans lesquelles il voyait d'ailleurs la genèse des étoiles, ou des objets en mouvement rapide. Le fuseau lui-même tournait sur les genoux de Nécessité. Ces poèmes ont dû être rapportés de Lotharingie par un certain Astronomus qu'on ne connaît qu'au travers du titre de ses œuvres. Peu de temps après, on assiste néanmoins à une véritable explosion. La durée du mois coïncide avec les estimations actuelles à 6 décimales près, ce qui ne représente sur un siècle qu'un écart d'une heure. Cette première grande période d'expansion grecque allant de 734 -fondation de Naxos - à 580 -fondation d'Agrigente - ne devait être dépassée par leur ampleur que par les conquêtes d'Alexandre Le Grand. Le roi Alphonse X de Castille ordonne aux plus grands astronomes de son royaume la construction de nouvelles tables astronomiques à partir du système de Ptolémée (« tables alphonsines ») : ce travail gigantesque sera achevé en 1252. Suivant la division de l'année égyptienne en 36 décades, les Égyptiens divisent le ciel en 36 décans, de telle sorte que les étoiles à l'intérieur d'un décan se lèvent ou se couchent une heure après celles du décan précédent, heure variable suivant les saisons. Cette décision n’est prise que dans des cas d’extrême gravité. Dans le cadre de la religion grecque antique où les dieux ne cessent d’intervenir dans les affaires humaines, les cités ont besoin d’une caution divine pour légitimer les décisions humaines : la fondation d’une colonie était risquée et ceux qui restaient n’étaient jamais sûrs d'avoir un jour des nouvelles de ceux qui allaient partir. Des avancées majeures de l'astrophysique sont accomplies grâce à ces télescopes : la découverte du fond diffus cosmologique, des pulsars et des quasars. La compréhension du monde physique par l'astronomie est redevable à Arthur Eddington de l'hypothèse que la fusion nucléaire, mentionnée plus haut, est la source d’énergie des étoiles (1920) ; à Edwin Hubble, de la reconnaissance que les nébuleuses spirales sont des objets extragalactiques (1923) ainsi que de l'hypothèse de l’expansion de l’Univers (1929), à laquelle il parvint en rapportant l'éloignement des galaxies à leur vitesse d'éloignement. J.-C., on qualifia Vénus d’étoile d’Inanna. Celles dont il dispose, remontant au VIIIe siècle, lui donnent un recul suffisant pour établir notamment, en les joignant à des observations personnelles, les vitesses de déplacement des astres. Toute l’info en continu. Chez les conquérants, les plus grands savants étaient souvent Astronomes de cour, mathématiciens ou médecins. Même si l’on ne sait que peu de choses des considérations astronomiques des civilisations amérindiennes, leurs édifices cultuels et leurs observatoires astronomiques fournissent de précieuses informations. En 1931, Karl Jansky localisa la source radio « Sagittarius A ». C'est en attribuant à une huitième planète les défauts d'ellipticité de la trajectoire d’Uranus qu’en 1846 on avait découvert Neptune. Cela permet par exemple de charger davantage les navires et rassure les colons, plus enclins à partir puisqu’ils n’ont plus à tout laisser derrière eux. L’idée qu'il existait une septième planète, inconnue des Anciens, revient à Nevil Maskelyne. Il est certain que cette idée était largement admise à la fin du Ve siècle ou au début du IVe, du moins dans les milieux instruits[21]. Un professeur de la Sorbonne, Joannes de Sacrobosco, compose avec le De sphaera mundi (vers 1230) le traité d'astronomie le plus diffusé du Moyen Âge. Par sa nature et son intensité, cette phase de contact se distingue de celle qui devait lui succéder après le VIIIe siècle. Les colons Sirisiotes furent vendus comme esclaves. Les liens sont concrétisés par les déplacements de métropole en colonie et vice versa lors des grandes fêtes religieuses. On perfectionna également les instruments d'observation comme l’astrolabe. Malgré la traduction en arabe de l'Âryabhata, qui présente un système mathématique dans lequel on considère le mouvement des planètes par rapport au Soleil, on ignora généralement l'héliocentrisme, les discussions, corrections ou améliorations du système de Ptolémée se limitant à des points de détail. Mais c'est surtout à l'époque alexandrine (de 323 à 30 av. Depuis, Voyager 1, dont la vitesse d'éloignement dépasse celle de Pioneer 10 d'environ 1.016 ua par an, est l’artefact le plus éloigné : sa distance est estimée en février 2009 à 15 heures-lumière, aux frontières présumées de l’héliosphère. Le syncrétisme leur apparaît comme un moyen de se faire accepter sur les nouvelles terres et satisfait leur curiosité intellectuelle comme en témoigne aussi le développement des écoles de philosophie à partir du VIe siècle av. Le Dialogue sur les deux grands systèmes du monde de Galilée, paru en 1632, dénonçait les erreurs des Anciens (notamment les principes aristotéliciens du mouvement et le géocentrisme de Ptolémée) : attaqué par l’Inquisition, son auteur dut se rétracter et abjurer la doctrine héliocentrique le 22 juin 1633 ; il n'était pas possible à cette époque d'imposer une doctrine uniquement par la théorie ou l'observation. Herschel découvrit en 1787 les deux premiers satellites d’Uranus, Titania et Obéron, comme il avait mis en évidence en 1783 le mouvement de translation propre du Soleil vers les constellations d’Hercule et de la Lyre. Cet horizon est celui d’une crise politique et sociale totale, la stasis. L’amélioration globale du climat au milieu du Ier millénaire avant notre ère (plus chaud et plus humide, attesté par la palynologie et la sédimentologie[9]) permet un accroissement démographique sur les rives de la Méditerranée, comme l’attestent les fouilles des nécropoles. Les douze étoiles servant à la division de la nuit en heures (les décans) étaient associées aux « douze gardiens du ciel » censés accompagner les pharaons défunts dans leur voyage nocturne avec Râ, la divinité solaire. Profitez de millions d'applications Android récentes, de jeux, de titres musicaux, de films, de séries, de livres, de magazines, et plus encore. Certains éléments se retrouvent dans tous les oracles, qui décrivent tous un site à même de garantir la souveraineté et l’autonomie de la colonie : Ces critères appellent quelques commentaires. La situation politique prévalant en Grèce même, avec maintes rivalités, ligues et guerres entre cités, se retrouve dans les zones colonisées, comme en Grande Grèce où une ligue achéenne constituée de Crotone, Métaponte et Sybaris détruisit Siris, cité ionienne du golfe de Tarente, à l’issue d’une bataille qui eut lieu entre 570 et 540 avant notre ère. Sous le pharaon Psammétique Ier, il fallait des interprètes pour discuter avec les habitants de Naucratis. Les rives de la mer Noire sont colonisées par Mégare et Milet au cours du VIe siècle. Des milliers de tablettes d’argile rédigées en cunéiforme contiennent des textes astronomiques, que l'on attribue aux bibliothèques d’Uruk et de Ninive. Le système de Ptolémée en fut durablement ébranlé et il devenait clair que le système de Copernic, aussi bien que le modèle héliocentrique (concurrent) de Tycho Brahe étaient cohérents avec les observations. Il y eut dans l'Antiquité diverses alternatives au géocentrisme. La première observation d'une éclipse solaire en Mésopotamie est attestée du 6 juin 763 avant notre ère[6]. Les Chaldéens en avaient aussi déduit des cycles et des configurations planétaires, qui firent également partie de l'héritage. Sur la partie supérieure de chaque cercle se tenait une Sirène, qui était engagée dans le mouvement circulaire avec chacun et qui émettait une sonorité unique, une tonalité unique, et de l'ensemble de ces huit voix résonnait une harmonie unique. Les enluminures sont d'une grande valeur artistique. Encore aujourd'hui, les chroniques astronomiques de Chine ancienne passent pour fiables et relativement complètes. Sa théorie va révolutionner les sciences et offrir aux philosophes une autre idée de la place de l'homme dans le cosmos, dans le cadre de la Renaissance. On note un peu plus de réceptivité des Grecs dans le domaine religieux. Jean-Baptiste Cysat découvrit en 1619 de nouvelles étoiles binaires orbitant l'une autour de l'autre : cette découverte relança les spéculations sur l'existence d'autres systèmes planétaires que le nôtre, spéculations que Giordano Bruno, cinquante ans plus tôt, n’avait proposées que sur des bases philosophiques. Puis au XVe siècle, le jeune astronome Regiomontanus publie ses propres traités, comme son Calendarium, qui est pour l'époque une espèce de best-seller. Le 30 juin 1908, se produisit la catastrophe du météorite de la Toungouska (40 km2 dévastés), et on découvrit en 1920 la plus lourde sidérite de tous les temps (dans la Namibie, 60 t, 3 m × 2,8 m × 1,2 m). En revanche, les positions données aux astres par les enlumineurs n'ont pratiquement rien à voir avec la réalité de la sphère céleste ; elles ont été modifiées pour mieux coïncider avec les représentations allégoriques des constellations. Quatre années après la publication par Giovanni Riccioli de la première carte lunaire (1651), Christian Huygens et Giovanni Domenico Cassini annoncèrent la découverte des anneaux de Saturne, de la lune Titan et de la nébuleuse d'Orion[41]. Vers le VIe siècle, l’astronomie indienne reçut une impulsion nouvelle avec les idées d’Âryabhata, à qui entre autres on attribue l’invention du zéro. Parfois, des facteurs limitent ou ralentissent la colonisation : conquête perse en Thrace, concurrence avec les Étrusques et les Carthaginois en Méditerranée occidentale[14]. Bienvenue sur la chaîne YouTube de Boursorama ! Les autres traités d'astronomie des auteurs de l'Antiquité ne furent recopiés que par la suite, avec les débuts de la scolastique au XIIe siècle : Gérard de Crémone produisit la première traduction en latin de l'Almageste à partir d'une traduction arabe. Bien que ne couvrant pas toute la sphère céleste, ces catalogues serviront aux savants jusqu’à la Renaissance. En 1718, il détecta que les étoiles dites « fixes » sont en réalité animées d'un mouvement propre quasi insensible. Au début du XVIIe siècle, il devint possible d’observer le ciel à l’aide de nouveaux instruments d'optique : la première lunette d'approche fonctionnelle venait alors d'être fabriquée par Jacques Metius[38] aux Pays-Bas. Se servant précisément d'un spectrographe, il commença ses recherches sur les autres astres : il isola dans les comètes des indices de présence d’hydrocarbures gazeux, et en 1866 il pointa son instrument sur une nova apparue dans la Couronne boréale, s’apercevant qu'il s’y produisait une gigantesque éruption d’hydrogène et d’autres gaz. Célèbre ouvrage parut sans nom d’auteur avec une dédicace à Frédéric II. Bon plan . La méthode est décrite en détail dans J. Mogenet, A. Tihon, R. Royez, A. Berg, L'événement emblématique de ce mouvement est le. Elle est parfois attribuée à Pythagore, parfois à Parménide. Elliot, Dunham und Mink La découverte des anneaux d’Uranus. Elles établissent le caractère elliptique des orbites planétaires et décrivent mathématiquement les vitesses des dites planètes en fonction de leur position orbitale. Cette reconstitution est cependant contestée, dans la mesure où la théorie communément reçue suppose que le peuple maya n'a pu mettre en œuvre son calendrier avant 3373 avant notre ère, au plus tôt. Ses fondations et implantations sont pour le plus souvent agraires avec la délimitation de chôrai. L'idée de cette sphéricité apparut manifestement au Ve siècle. Avec la découverte d'astres qui ne sont pas des étoiles en dehors de notre système solaire, l’astronomie accomplit un grand pas dans la connaissance des exoplanètes : le 12 décembre 1984, Mc Carthy fut le premier à annoncer la découverte d'un tel astre par infrarouges : il l'identifia comme une « naine brune » proche de l’étoile Van Briesbroeck 8 (éloignement de 21 années-lumière, ca. Le 6 août 1993, on découvrit que Pluton était recouvert d'une calotte d'azote solide (et non de méthane, comme on l'avait supposé). stéradian) jusqu'à 31 600 étoiles et 500 galaxies de luminosité supérieure à +20m, soit 1,3 milliard d’étoiles et 20 millions de galaxies, comportant chacune environ 200 milliards d’étoiles. L'astronomie dans les civilisations anciennes, L'astronomie mésopotamienne et égyptienne, Les apports de l'astronomie grecque et latine antique, Le savoir astronomique de l’Europe médiévale, Échanges culturels entre l'Europe et le monde musulman, Renaissance : l'héliocentrisme commence à concurrencer le géocentrisme dans la communauté scientifique, De la mécanique céleste à la spectroscopie, De la Belle Époque à l’entre-deux-guerres, L’après-guerre et les débuts de la radioastronomie, L'exploration du cosmos et les sondes spatiales. La colonisation est une façon d’éviter les guerres civiles, le groupe minoritaire partant fonder une nouvelle cité. Le départ des colons est toujours un moment de déchirement. Les souverains créèrent des observatoires royaux, tels l’Observatoire royal de Greenwich ou l’Observatoire de Paris. Le quatrième, engagé dans cette rotation en sens inverse, leur semblait occuper le troisième rang, et le deuxième le cinquième rang. Selon de rares auteurs tels qu'Alexander Mashack ou Chantal Jègues-Wolkiewiez, paléo-astronome, certains objets témoigneraient de l'observation des astres, du Soleil ou de la Lune en dressant une cartographie des positions des objets célestes. Désormais, non seulement les observations astronomiques gagnaient en objectivité, mais il devenait possible, par une exposition de plusieurs heures, d'obtenir une luminosité suffisante pour rendre certains détails visibles. En 1965, Kippenhahn, Thomas, et Weigert, avec d'autres astronomes et physiciens, mettent en évidence qu'il se produit même des phénomènes de fusion d'hydrogène et d'hélium dans les étoiles géantes (masse d'environ trois fois celle du Soleil). Le 27 décembre 1999, on effectua la première réparation de Hubble, ce qui participa (entre autres) à la découverte et à la photographie de la première naine brune connue et de planètes « supergéantes » situées en dehors de notre système solaire. Certaines civilisations de ces périodes avaient déjà compris le caractère périodique des équinoxes et sans doute leur relation avec le cycle des saisons, elles savaient également reconnaître quelques dizaines de constellations. La mise en œuvre de calendriers, qui témoignent de connaissances certaines de l'évolution du ciel, revêtait pour ces civilisations agraires une importance vitale. Avec les réformes politiques de Charlemagne, l’astronomie retrouva son rang de discipline d'enseignement : l’empereur ordonna à toutes les églises cathédrales de créer des écoles où l’astronomie viendrait s'ajouter aux disciplines traditionnelles (géométrie, arithmétique et musique) pour reformer le quadrivium[31], avec l'idée également de former les clercs au calcul du comput[32], traditionnellement abandonné aux rabbins[33]. Les colons manifestent souvent le désir de fonder une cité meilleure, voire idéale. 100 av. En effet, leur fonction était avant tout religieuse, et l'observation, si observation il y avait, était limitée au repérage rituel d'alignements solaires, peut-être lunaires, au moment du lever et du coucher de ces astres à certaines époques de l'année. Enfin l’insuffisance des ressources lors des épisodes climatiques moins favorables comme les années de sécheresse, est aussi l’une des causes possibles de la colonisation. Pour la fondation d’une colonie, on présente d’abord un projet à l’assemblée (boulè) qui l’approuve ou le rejette. La métropole ne leur apporterait aucune assistance. Reprenant des calculs de 1844, Friedrich Wilhelm Bessel découvrit en 1862 une étoile compagnon de Sirius dans la constellation du Grand Chien (Sirius B), qui s'avéra par la suite être une étoile naine de densité particulièrement élevée. Vers le Ier millénaire av. Albert Einstein avec sa théorie de la relativité restreinte et générale a jeté les bases de plusieurs théories de l’astrophysique moderne. J.-C., la culture de l’Indus donna naissance à une cosmologie élaborée avec une divinisation des puissances célestes : la Terre, le Soleil (vu comme une pierre incandescente), la Lune, le Feu et les huit demi-quadrants du ciel. Grâce aux connaissances des Babyloniens, leur méconnaissance avait été corrigée avant l'époque de Platon (428-348 avant notre ère) On attribua à Pythagore (ca. En mars 1997, cette comète s'illumina d'un éclat de −1m (soit 130 fois l'éclat de la comète de Halley). L'astronomie européenne, présente dans les universités européennes au XIIe siècle, ne reprend vraiment son élan qu'après 1500 avec les travaux de Nicolas Copernic qui s'est instruit lors d'un séjour de 8 ans dans les grandes universités italiennes. Il est attesté, par exemple, que les Babyloniens disposaient déjà de spécimens rudimentaires de sphère armillaire. Le 11 juin 2007, la NASA annonçait un nouveau record : des chercheurs venaient de découvrir cinq planètes en orbite autour de l'étoile 55 Cancri (une étoile de la galaxie du Cancer, distante d'environ 41 années-lumière). La période hellénistique est marquée par une nouvelle vague de fondations, au point qu'on a parlé d'un âge d'or des cités[14]. Georges Lemaître interpréta en 1927 le décalage vers le rouge des objets célestes lointains, découvert par Milton Humason, comme une expansion généralisée de l’Univers. La cité est organisée suivant divers espaces : le privé (les klèroi), le public (l’agora, l’ekklesiasterion), le sacré (le hiéroôn) et la chôra, territoire divisé en exploitations agricoles hors des murs mais contrôlé par la cité. Dès les années 1570, Tycho Brahe exécuta les premiers tracés des trajectoires des comètes et en déduisit leur distance à la Terre (1577) : par là, les grandes distances caractéristiques de l'astronomie devenaient calculables. Christophe Ebarthe, « Ã‰migrer d’Athènes. aisé à défendre (sur une île proche de la côte, sur un promontoire ou une colline) ; entouré d’un terroir riche en terres et en eaux courantes permanentes. Ils restaient toutefois généralement attachés à certains présupposés philosophiques (géocentrisme, fixité de la terre, mouvements circulaires et uniformes des astres). À cette époque, les développements scientifiques concernent essentiellement les principes physiques de l'observation des cieux, c'est-à-dire l’optique. Non moins important aura été l'affranchissement des limitations liées à l'atmosphère terrestre : grâce aux observatoires satellisés, l’astronomie ultraviolette, l’astronomie des rayons X et l’astronomie de l'infrarouge ont permis d’explorer de nouvelles bandes spectrales et ont par là ouvert de nouvelles fenêtres sur l’Univers. L'harmonie du ciel, des hommes et de la terre forme une composante essentielle de la philosophie chinoise. Bien que les astronomes arabes eussent reconnu les errements des théories de l'Antiquité et cherchassent à les améliorer, leur apport essentiel consiste, rétrospectivement, dans la conservation, la traduction et parfois la généralisation des connaissances des Anciens, ce que la culture européenne du Haut Moyen Âge n'a pas été capable de faire. Enfin, on désigne également par le terme de colonie, l' emporion et la clérouquie. Après sa mort, il fait généralement l’objet d’un culte héroïque. Selon la littérature contemporaine de République populaire de Chine, les Chinois s'efforçaient de prévoir les perturbations possibles de cette harmonie et par là de préserver les croyances des idées étrangères aux influences incalculables[29]. Nous n'avons toujours pas trouvé d'indications attestant d'une utilisation antérieure[2],[3],[4]. Les nouvelles cités sont organisées suivant un plan rationnel, reflet du souci grec d’organisation ergonomique. Les textes d'astronomie les plus répandus jusqu'à la fin du Moyen Âge sont, outre les Phænomena d’Aratos, les descriptions de constellations d’Hygin dans son Poeticon Astronomicon. Seuls de rares indices isolés permettent de les soupçonner. Ses observations de la Lune se détachant sur le fond du ciel étoilé le font douter du système géocentrique et l’amènent à concevoir un système où le Soleil serait le centre du cosmos ; mais il est mourant lorsqu'en mai 1543 son livre esquissé dès 1531 De revolutionibus orbium coelestium paraît à Nuremberg. Grâce à l’analyse spectrale, Secchi avait compilé le premier catalogue spectral de l’histoire de l’astronomie : sa tentative sera reprise en 1890, par un groupe d’astronomes, parmi lesquels Williamina Fleming, Antonia Maury et Annie Jump Cannon. Améliorez sa vérifiabilité en les associant par des références à l'aide d'appels de notes. LA LETTRE D'INFORMATION DE L'AIBL . J.-C., les présocratiques imaginèrent différents modèles astronomiques pour rendre compte des phénomènes célestes. et Charles Kowal découvrit en 1977 le premier Centauride, l’astéroïde Chiron (un planétoïde éloigné, de 200 à 600 km de diamètre, et dont la trajectoire est de 8,5 à 18,9 ua) – l’année même où les vols spatiaux s'attaquaient à l’exploration en dehors du système solaire. Ils ont été rédigés par d'Alembert, Jean-Baptiste Le Roy, Jean Henri Samuel de Formey et Louis de Jaucourt. Pourtant après correction, les trajectoires de ces deux planètes présentaient toujours des anomalies sensibles, qui se révélèrent par la suite dues à une erreur d'évaluation de la masse de Neptune. La première attestation d'une fondation et d'une implantation en terre étrangère est littéraire. Les colonies grecques fondées pour des raisons purement commerciales sont rares sinon introuvables : Naucratis en Égypte n’est pas une oikeia au sens plein, puisqu’elle dépend de l’empire égyptien puis perse et n’est pas indépendante. Al-Kindi (801–873), philosophe et scientifique encyclopédique, écrit 16 ouvrages d'astronomie. La colonisation grecque est l'essaimage des cités helléniques du pourtour de l’Égée tout autour du bassin méditerranéen.